Faut pas que j'en dise trop, c'est que l'interlude
J'ai l'amour de mes gens en cas d'imprévu
La ville est immense
Des caméras, à chaque coin de rue, pour nous guetter
J'aspire au silence
Donc j'fais quelques sous pour l'été
Sinon, quoi de plus à dire ?
Les trottoirs sont sales,
Mais qu'est-ce qu'ils m'attirent
J'pense à me faire la malle
Mais ce qui nous fait du mal
Est difficile à fuir
Et je raconte toujours les mêmes choses
Ouais je raconte toujours que je raconte toujours les mêmes choses
Les pavés gris et leurs défauts
Les dernières clopes et leurs mégots
Les keufs qui tirent et leurs dégâts
Les futurs qu'on devra décorer
En attendant
C'est la ville
Et ce qui s'ensuit
J'suis avec mon frère, on s'requinque
Fausses balenciagas, fausses requins
On a la ville en fond sonore
Les sourires francs, le froid du Nord
Tout nos désirs et tous nos tords
Se sont imprimés dans nos corps
Caractère après caractère
Au fond, y a-t-il un narrateur ?