Reviens-moi
Paroles & musique : Allan Hurd
Comme de fait, t'avais tes raisons,
Comme de raison, t'avais le droit, oui mais...
Ton départ m'a laissé au fin fond d'un fossé.
Londres et sa brume, l'oiseau sans plumes.
Dans l'ombre d'autant de doutes, j'aime autant m'enfoncer.
Reviens-moi.
J'ai mis des bouteilles à la mer.
J'ai creusé la terre, malgré l'hiver.
J'ai exposé mon coeur aux pigeons voyageurs.
J'ai même demandé ta main à ton père.
Je t'ai cherchée jusqu'à Moscou, pour que ta bouche retrouve mon cou.
Reviens-moi.
Parce que si tu reviens, les rivières déborderont et le printemps renaîtra.
Et la débâcle emportera toutes les peurs de ne jamais arriver à être assez bon pour toi,
Un peu trop imparfait, je t'en prie comme la première fois :
Reviens-moi.
La tempête, ses éclairs, le tunnel sans lumière.
Les douves asséchées, le château abandonné.
Encore en deuil, sous l'arbre sans feuilles,
Je t'implore comme la voile vidée de tout vent.
Reviens-moi.
Parce que si tu reviens, les rivières déborderont et le printemps renaîtra.
Et la débâcle emportera toutes les peurs de ne jamais arriver à être assez bon pour toi.
Toujours trop imparfait pour ton coeur et tes bras.
De mes yeux à ta peau, je t'en prie pour la dernière fois :
Reviens-moi