J'ai souvent rêvé de tes bras, de tes yeux, de tes sourires
Tes premiers pas, tes premiers mots, tes premiers souvenirs
Tes premières chutes, tes premières larmes, tes premiers soupirs
De voir que je prends de l'âge en voyant l'être en devenir
Et j'imagine les mises en scène, j'imagine les subterfuges
Pour t'aider à discerner le mal du bon, le vrai du faux
Je te montrai jour après jour que les coups ne valent pas les mots
Priant que, quand ceux-ci viendront, je serai ton refuge
Nombreuses seront les heures passées à taquiner ta mère
Espérant que ça ne me valent pas le canapé la nuit entière
Je t'apprendrais des trucs de garçon, ou j'apprendrai des trucs de filles
Je ferai tout, je te le jure pour voir briller tes pupilles
Mais pour prendre soin de toi aimer ne suffit pas
La meilleure volonté du monde ne nourrit pas
Et je sais qu'on dit souvent que quand on aime, on ne compte pas
Mais mon cœur est aussi grand que mon découvert en fin de mois
J'aime t'avoir à mon bras, j'aime tes yeux, j'aime ton sourire
On a vécu nos premiers pas, nos premiers maux, nos premiers souvenirs
Nos premières chutes, nos premières larmes, nos premiers soupirs
J'aime prévoir pour nous deux quand je pense à mon avenir
Et j'aimerais tant te rendre heureuse, t'offrir ce dont tu as besoin
Qu'on puisse sereinement tracer la courbe vers nos destins
Je graverai mes mots dans leurs pensées, toi, tu les graveras sur leurs corps
On sera Zia et Esteban qu'auraient trouver les cités d'or
Mais pour prendre soin de toi aimer ne suffit pas
La meilleure volonté du monde ne nourrit pas
Et je sais qu'on dit souvent que quand on aime, on ne compte pas
Mais mon cœur est aussi grand que mon découvert en fin de mois
Et on finira sur le perron, les plis de nos peaux narrant nos vies
Comptant le passé, se rendant compte qu'il n'a pas de prix
Et je sais qu'on dit souvent: "c'est pour le meilleur et pour le pire"
Mais j'ai peur de ne pouvoir t'offrir que là plus pourrie des deux parties