La saisonneraie
Où l'on s'abritait
Pour y vivre ensemble
La plus folle passion
La saisonneraie
Que tu as quittée
Restera pour moi
La plus belle maison
Si belle en Mai
Lorsque refleurissaient
Les roses si lourdes
Si lourdes, si lourdes
Si belle en Juillet
Lorsqu'on s'endormait
Près des roses rouges
Si rouges, si rouges
Et je sais, tu voudrais
Pouvoir oublier
Comme tu l'aimais
La maison des amours
Mais, où que tu sois
Tu y reviendras
La saisonneraie
Tu ne l'oublieras pas
Si belle à l'automne
Tant que l'on s'étonne
De l'automne rousse
Là-haut dans ma chambre
Si chaude en Décembre
Quand tu me fais douce
Si douce, si douce
Tu sais, avant toi
Bien d'autres que toi
Ont quitté un jour
La maison des amours
Mais jamais déserte
Et la porte ouverte
Elle est devenue
La maison des amours
On m'a raconté
Que, par le passé
Quelque charme étrange
L'avait envoûtée
On m'a raconté
Qu'elle a le secret
Des amours étranges
Étranges, étranges
La saisonneraie
Je t'y attendrai
Tranquille
Je sais que tu m'y reviendras
Car nul ne peut rien
Contre le secret
De tous ceux qui s'aiment
À la saisonneraie
Tu m'y reviendras
Car j'ai le secret
De tous ceux qui s'aiment
À la saisonneraie