C'est ce qui nous a fait trembler
A plongé nos corps en jachère
Comme d'anciens amants séparés
Par une éternelle nuit d'hiver
C'est ce qui nous aura fait dire:
<< Non, non je n'ai jamais voulu ça >>
Mais nous a pourtant vu vieillir
En faisait de nous des absents
Ce sont les détails qu'on ne cache plus
Des vitrines en guise de miroirs
Piqué par un nouveau salut
Qui sonne comme un au revoir
Si Ste-Catherine était un fleuve
On y coulerait de jours heureux
Elle a choisit d'être une veuve
Qui noie les plus fougueux
Ce sont les regards qu'on ne croise plus
Qui nous plongent doucement dans l'écume
Ce qui nous avait soutenu
Mais nous a volé dans les plumes
C'est d'a voir voulu croire qu'on peut
Tout maîtriser comme on respire
Tout accepter même le feu
Et rester de glace sans frémir
Regarde comme ils parlent tout bas à présent
Regarde comme ils parlent tout bas à présent
Et tout tourne, tourne, tourne, tourne, tourne, tourne et tourne encore
Au bal des passants
Si Ste-Catherine était un fleuve
On y coulerait de jours heureux
Elle a choisit d'être une veuve
Qui noie les plus fougueux
Si Ste-Catherine était un fleuve
On y voguerait au gré du temps
Elle a choisit d'être la preuve
Que les trottoirs sont des sables mouvants
Si Ste-Catherine était un fleuve
On y coulerait de jours heureux
Elle a choisit d'être une veuve
Qui noie les plus fougueux
Si Ste-Catherine était un fleuve
On y voguerait au gré du temps