Ennh
Les poèmes de ma grammaire
Qui longent le long des ruisseaux
Aka Nylddé
Aukayy
Message de Cadiem
Des pages et des thèmes
De rage et d'orage
Mais saches que je t'aime
Comme l'ouragan qui porte mon nom
Courage
Et deviens ce ciel qui se réveille
Cours, nage
Dans la grande mer qui t'aime
J'ai vu jaillir les étoiles dans le crin de tes yeux
La pensé hagarde
La vision creuse
La vie en toi s'écroule et s'aplatit
Quand la lutte devient intense le combat se caractérise
Il se dissimule dans la foule
Comme un tourbillon
Il emprisonne nos rêves
Nos folies et nos joies
La lutte fait de nous des faibles ou des forts
Lève-toi
Marche vers ta défaite
Si dur que soit l'ennui affronte ta misère
En moi j'ai senti ceindre ta douleur
Image fluide d'un univers de paille
Où ton rêve trébuche dans un nid d'aigle
Instant fragile où ton cœur fend et tord la douleur sublime
De ton âme en détresse
L'amour qui profane convoite l'espoir
Il se nourrit de silence et de chimère
Il abreuve nos pleurs
Doux nectar d'un oubli certain puisé à la fontaine de nos illusions
Il rengaine ta force au risque du lendemain
Tout chante et tremble
Ta passion t'emprisonne dans un rempart de feu
Et ton rêve gage ton amour fortune insolite des virages obscurs
Ton ombre revient
Elle porte dans son ventre le fœtus prématuré de tes rêves
Car partout où tu iras
La Loi morale condamne ou couronne
La Loi morale chevauche les principes
Lève-toi
Va vers ta conquête
Marche vers ta gloire
Car demain tu seras un homme
C'est une mélodie qu'on oublie
Qui vient des poèmes de l'oubli
C'est l'oubli ouais ouais
L'oubli ouais ouais
C'est une mélodie qui vieillit
Qui vient des poèmes de l'oubli
C'est l'oublie ouais ouais
L'oublie ouais ouais
C'est une mélodie qu'on oublie
Qui vient des poèmes de l'oubli
C'est l'oubli ouais ouais
L'oubli ouais ouais
C'est une mélodie qui vieillit
Qui vient des poèmes de l'oubli
C'est l'oublie ouais ouais
L'oublie ouais ouais