[ Featuring FREDERIC ZEITOUN ]
En boucle, j'écoutais des chansons lacrymales
À me brûler les yeux comme pour mieux me faire mal
En revisitant Brel dans ses << vieux >>, j'ai compris
La pendule et l'enfer de celui qui survit
J'ai cherché la sagesse au cœur d'anciens écrits
Affirmant que la mort n'est qu'un jour de la vie
J'ai relu mes classiques les grecs et les latins
Hélas, nulle maxime n'apaise le chagrin
De plus jamais en plus jamais
Seule l'absence ne meurt jamais
Et tout le temps qui passe ne fait rien à l'affaire
Bien au contraire, bien au contraire
C'est le manque qui se cache à chaque coin de mots
Au détour d'une rue, d'un air à la radio
Cette impression étrange de partout te sentir
Comme un membre fantôme qui ferait encore souffrir
C'est mille fois par jour des piqures de rappel
C'est fou comme un portable peut s'avérer cruel
Un numéro par cœur qu'on fait les yeux fermés
Et le temps d'un éclair pour mieux réaliser
De plus jamais en plus jamais
Seule l'absence ne meurt jamais
Et tout le temps qui passe ne fait rien à l'affaire
Bien au contraire, bien au contraire
Si je te parle ainsi, c'est pour te rassurer
Seul et abandonné dans ton éternité
Moi je vais continuer comme tu me l'as appris
À me tenir debout, à remercier la vie
Il est tard, je te laisse, je reviendrai demain
Guetter un de tes signes, de tes sourires en coin
Ma chanson, j'ai autant de mal à la finir
Qu'à te lâcher la main quand tu as dû partir
De plus jamais en plus jamais
Seule l'absence ne meurt jamais
Et tout le temps qui passe ne fait rien à l'affaire
Bien au contraire, bien au contraire
Bien au contraire, bien au contraire