Faroush - Vie Lyrics

Mausolée montre-moi la terre que tu veux m'offrir
Il est venu avec des bocaux Le Parfait ce matin
Les a placé en ligne un à un devant lui
J'ai choisi. La terre la plus noire la terre la plus grasse
Note que j'aurais pu prendre la sableuse qui sent le sel et le calvaire des calcaires
Ou la rouge et poussiéreuse
Ou celle qui conserve si tourbée
Ou la dernière avec sa senteur poivrée
De quelle épice -quelle planète celle-ci?

Mâclés ensemble
Epargnés
Ta chimie corporelle parle pour toi
Prends ce terrain et construis de tes mains un mausolée pour moi
Bien aéré.
Tu crois que c'est bien si ça mélange l'indien à l'antiquité alexandrine et l'art nouveau au Palladien?
Tu crois qu'on peut faire mieux?
Oui, fais-le de tes mains
Fais un labyrinthe où ton espoir puisse rencontrer mon retour
Rajoute un canapé une play une télé
Un pc du wifi un lit
Un frigo des bières du café des pizzas et toi mon amour
J'attends ton retour
J'attends ton retour

C'était pas le bon parallèle
C'était pas cette galaxie
Aux abords d'un tour noir cherchant la singularité
T'étais pas tranquille
Il a griffé les murs avec ses ongles. Mangé l'argile
Il m'a entreposé dans cet endroit frais
Enroulé dans un papier journal non-aligné
Maussade mausolée

A nos Corps-Portes
Dont on enlève les poignets ankhés
Sur le pas de toi
Seuils, avez-vous une présence?
Mausole se désole et répare et bichonne son carrosse de marié....

Il a attendu si longtemps que je sorte de la salle de bains précambriens
Si je dois aller te chercher au fond de la roche primaire
Au fond de la poussière
J'ai retourné la terre pour voir ton visage
J'ai planté ton sourire
Tuteurisé ton dos trop fier
Ouvres tes mains sur moi
Habitues-moi à ton toucher
J'ai donné chaque vertèbre pour ma transe
Et mon dernier né pour cette structure osseuse

Au méridien des reins de sa vallée
Chaque parcelle de sa peau tu l'as aimé un million de fois
Rengorge ces lèvres sanctifiées attendant une idée
Partage les luttes de ta belle
L'amour qu'ils ont les autres, c'est de la violence structurelle

Nos retrouvailles comme des semailles
Qui ont coulé des doigts au sol
Ayant fini la semaine
Prochainement on pourra s'éclater
Ma doux-flairante
Vie
Peu de choses tu as bien faites
Mais tout combat pour toi

On ne dira pas tout ce que tu as fais
Ni le long chemin que tu faisais à pied
Grimpant des montagnes de rire
Traversant des torrents de larmes
Vie, car tu étais animée d'une si sainte passion
Vie, royale, qui dansait autour du soleil
Vie aux mains innocentes aux instincts de vie

Tout ce que j'ai pu être tu l'as toujours été

Pouvons-nous te raconter ta vie, Vie?
Tes actions, tes contemplations
Tes nourritures et tes sommeils
Tes protections?
Vie fallait-il? Pouvions-nous fuir?
J'ai appris avec toi à me réjouir

Vie quand tu disais où est mon énergie?
Je te disais
La vie est tenace
Ce n'est pas un manque de courage d'avoir de la faiblesse
Mais des choses travaillent pour toi et utilisent ton énergie
Infatigable vigilante
N'oublies pas que c'est toi qui a donné la force et le courage
Têtue & tendre
Vie, mon obstinée

Vie chaque jour sans te voir un trésor que l'on m'arrache
Pour le rajouter à ton cénotaphe
Qui deviendra la zone recelant le plus grand nombre de trésors
Vie Ta caresse me manque
Vie Tes sensations m'oublient
Un jour je serais mort

Si j'ai jamais vécu avec la Vie
Qui doutait de m'appeler par mon nom
Car j'étais fou
D'elle
Fou d'avoir quitté son monde
Vie, si j'ai jamais voulu vivre avec toi
Oh quand tu m'as dit, ok
Passons à travers ça ensemble

Vie on t'a vu on a dit tout t'appartiens
Ta justice
Soulage, et afflige, vie

Vie qui n'a eu de gloire que de vivre
Et d'être advenue Souveraine et souvenir
Continuel mouvement rendu aux autres
Fleurit & flétrit
Tout le vivant vaillant victorieux pieux vertueux belliqueux
Pacifique beau cruel
Humbles
Déshérités
Sans-noms
Tous sont nobles de vie
Tes choix, vie
Tes vérités, vie
Ce que tu as conservé et ce que tu as détruit
Ce que tu as régulé et ce que tu as envahit
Vie, obsessionnelle à ton équilibre
Que fallait-il à tes essais apaisés
Je m'imagine encore
Qu'il y a des remerciements que tu n'as pas entendu
Et des prières que tu n'as jamais honoré

Car tu étais imperfectible
Et toujours en création

Ils ont fait des dieux à figure d'hommes ici
Vie, source infinie
Vie d'accidents en accidents de désastres en joie
Et de joie en désastres
Tu n'avais pas de sentiments comme nous
Pour dire cela m'est perte
Cela m'est plaisir
Même les astres tournoient et combustionnent à perte, peut-être

Si l'on part de là Vie, as-tu aimé vivre?
As-tu aimé comme l'on t'a aimé?
Là où l'on va te chercher
J'ouvre les portes
J'attends que tu sortes
Invincible ou vaincue
Accueillie par personne
Une tueuse en sortie de prison
Mais nous laissant tous chacun à juger: si tu es triomphe
Tu n'es pas perfection

Es-tu soulagée ou souffrante?
Vie, qui ne demande jamais notre avis
Je ne t'ai jamais compris, mais qu'est-ce que j'ai pu t'admirer

Ce que tu soutiens, épargnes, puni, encourage
Toi l'inimitable hargne et le carnage
Médites sur ton mérite

Tu étais digne et pleine de défauts
Tu n'avais qu'une limite
Je te félicite, vie, quelle bonne idée tu as eu d'apparaître
Malgré ceux que l'on proteste et ce que l'on prétend
Et tout ceux que l'on perd

Vie vénérable vie
Tous sont nobles de vie
Tes choix, vie
Tes vérités, vie
Ce que tu as conservé et ce que tu as détruit
Ce que tu as régulé et ce que tu as envahit
Vie, obsessionnelle à ton équilibre
Que fallait-il à tes essais apaisés
Je m'imagine encore
Qu'il y a des remerciements que tu n'as pas entendu
Et des prières que tu n'as jamais honoré

Je m'imagine encore
Qu'il y a des remerciements que tu n'as pas entendu
Et des prières que tu n'as jamais honoré

Je m'imagine encore
Qu'il y a des remerciements que tu n'as pas entendu
Et des prières que tu n'as jamais honoré

Je m'imagine encore
Qu'il y a des remerciements que tu n'as pas entendu
Et des prières que tu n'as jamais honoré