Des silences amers
Dans la mer des silences
Des errances sans fin
Histoires sans refrain
Des caresses en souffrance
Des corps en étain
Des sourires figés
Des mouvements bétonnés
Des machines à broyer
Des soldats cartonnés
Des aurores à pleurer
Des printemps sans été
On s'en foutra peut être
On enverra tout paître
On s'en foutra peut être
On enverra tout paître
Des images à brider
Des reflets sans reflets
Des ravages effrénés
Des rouages étalés
Des armures à briser
Des carrures effritées
Des discours proclamés
Des armées réarmées
Des prières aveuglées
Des palais à brûler
Des aurores à pleurer
Des printemps sans été
On s'en foutra peut être
On enverra tout paître
On s'en foutra peut être
On enverra tout paître
Quand tout défile, quand rien n'est clair
Quand c'est vraiment l'monde à l'envers
Quand les soupirs soufflent l'enfer
Quand les nantis sont aux affaires
Quand rien n'est blanc, quand tout est noir
Quand vient le soir est ses déboires
Quand tu cours à en perdre haleine
Quand dans ton cœur reste la haine
On s'en foutra peut être
On enverra tout paître
On s'en foutra peut être
On enverra tout paître