Joseph Apsarah - Bénite Lyrics

Peser le pour et le contre, le mal et le bien, c'est qui qu'on affronte ?
Je viens de poser toutes les cartes, il n'y a pas le compte
Évidemment je ne vais pas me battre, tes idées sont quelconques
Je vais simplement éviter de composer avec ce que tu racontes

Je ne vais pas te mentir, je n'aime plus l'amour
J'en ai floué des muses dans le fond de tes bras
Le temps est passé par des excuses que tu ne comprendrais pas
J'en ai vu tirer des flèches, en vain se briser sur des armures
Ce qui ne blesse pas se ressent à l'usure, ce que tu murmures, je ne l'emporterai pas avec moi

L'envie d'une trêve ça se médite
La vie de rêve ça se mérite
Si sa sève est bénite, je sais qu'elle est brève, il faut que j'en profite
J'en ai compté des morts, des visages qui s'effritent
Pendu à son zénith, l'aurore fait la gueule
On pourrait tourner la page, j'en ai marre d'être seul

On est loin du paradis
Ici les plaies restent ouvertes par des traumas et non par maladie
Le goût de tes lèvres ,parfum de Kabylie, m'a percé le corps comme hara-kiri
Le soleil dans tes yeux qui sourient, il m'a mis la fièvre
J'ai eu dans le sang la chaleur d'un cierge pour deux avant de vouloir le taire

Si tout s'efface, pourquoi tout est si sérieux ?
J'aimerai te laisser la place mais pas sur que tu fasses mieux

Je t'assure, j'en connais la couleur, la douleur, ce palais de glace juste à côté du cœur
T'as parlé de grâce ?
Il y a de la vie dans l'espace alors pourquoi t'as peur ?
On a le même ciel mais pas les même étoiles, ton être providentiel n'a rien de phénoménal
Rien n'a de part égal
Dans un monde idéal, il n'y aurait pas d'idéal

Il y' a des démons dans le noir qui m'appellent pour des histoires à se ronger les os
Par des couteaux dans le dos, on s'est coupé les ailes
Est ce que tu crois que c'est trop tard pour croire aux couleurs de l'arc en ciel ?
Ce que devient la lumière, je n'en sais rien
Qu'est ce qu'on peut faire dans tout ça vient et vient ?
On a pleuré hier, aujourd'hui tout va bien

L'envie d'une trêve ça se médite
La vie de rêve ça se mérite
Si sa sève est bénite, je sais qu'elle est brève, il faut que j'en profite
J'en ai compté des morts, des visages qui s'effritent
Pendu à son zénith, l'aurore fait la gueule
On pourrait tourner la page, j'en ai marre d'être seul