Je me souviens d'une époque
Au temps de la bonne chanson
La maison ouvrait ses portes
On passait tous au salon
Au piano c'était ma mère
On choisissait un cahier
Et c'était toujours pour mon père
Qui fredonnait le premier
Viens t'asseoir près de moi petit ami
Dis-moi sincèrement que tu m'aimes
Et promets moi que tu ne seras
L'ami de personne d'autre que moi
N'entends-tu pas le train qui siffle
N'entends-tu pas le train qui s'en vient
Ne vois-tu pas ce train qui m'invite
Alors serre moi donc la main
Allô allô petit Michel
Allô allô tu me réveilles
Mais regarde donc ce beau soleil
Aujourd'hui reluit à merveille
Les feuilles tombent avec l'automne
L'hirondelle s'éloigne de nos grands bois
Le rosier sans pitié s'abandonne
Moi je me retrouve sous mon toit
Je me souviens d'une époque
Au temps de la bonne chanson
Disparue d'une drôle de sortie
Avant la télévision
J'entends toujours ma mère
Entonner cette chanson
Qui faisait pleurer mon père
Et tout le monde comme de raison
Ne laisse pas voler ton cњur
Pendant que je serai ailleurs
L'amour c'est précieux
Garde-moi tes beaux yeux
En me faisant cette promesse
Que tu me gardes tes caresses
Car tu es mon seul grand bonheur
Ne laisse pas voler ton cњur
Je regarde à ma fenêtre
Comme dans un rêve la pluie tombée
Si dans mon cњur pouvait renaître
Un peu d'amour et d'amitié
Regarde-moi mon petit Bobby
C'est ta maman qui vient d'arriver
D'un long voyage en tournée
Mon petit bébé adoré
Bonjour bonjour mon petit garçon
Je vais te chanter une chanson
La chanson que j'ai choisi
Durant mon séjour en Gaspésie
À l'église du village
Où nous allions tous les deux
Le dimanche où nous étions heureux
Je ne veux plus te voir partir
Et ainsi me faire souffrir
Aimer souffrir pardonner et oublier
Mais je m'ennuie d'une époque
Au temps de la bonne chanson
La maison ouvrait ses portes
On passait tous au salon
Au piano c'était ma mère
On choisissait un cahier
Et c'était toujours pour mon père
Qui fredonnait le premier