Bien sûr, tes étoiles sont bellesElles font rêver toutes les nuitsBien sûr, c'est beau tes hirondellesTes montagnes et tes fleurs aussiBien sûr que je tombe à genouxDevant tes milles galaxiesPourtant ce ne serait rien du toutSi tu n'avais fait aussiCette marée du fond de moiCette marée qui vient parfoisAvec la douceur des caressesCette marée que fait leverL'enfant fragile à mes côtésEt qu'on appelle la tendresseCe grand vent qui me prend partoutQui me lève et me met deboutPour me faire crier que je t'aimeNon tu n'aurais rien fait du toutSi tu n'avais fait du même coupMon cur qui sait lire tes poèmesBien sûr, ton univers m'étonneBien sûr que j'en suis amoureuxPourtant la vie que tu nous donnesQue serait-elle sans mes yeuxSans mon cur inondé de pluieSurpris à pleurer pour l'amiEt plein de pitié qui l'étonneSans ces orages en moi qui fontDu rouge partout sur mon frontQuand je crois que tu m'abandonnesEt ce printemps de délivranceQui m'envahit comme une chanceLorsque malgré tout je pardonneNon tu n'aurais pas fait grand choseSans ses yeux en qui tout reposeEt qui peuvent pleurer sur le mondeSans la bourrasque qui me prendMe met en route et au devantA la rencontre de la terreSans la tourmente qui m'emporteVers les femmes que tu m'apportesQu'elles soient maîtresses ou filles ou mèresSans la rafale qui m'arracheA moi-même et qui me détachePour que je courre aider mon frèreNon tu vois même un universNe serait rien sans la lumièreDe tous ceux qui parlent d'amour