Malgré ma peur du noir, de port en gare, je marche vers des hasards inespérés
Et dans les comas d'un soir, de bar en bar, je rêve de confort et sécurité
Travailler plus qu'on ne vit, pour se distraire
Se noyer dans le bruit, dans l'éphémère
Lutter contre l'invisible, l'usure le temps, l'ennui et l'amnésie héréditaire
Et pleurer contre des vitres en attendant quelqu'un
Souffrir la peur de la perte, l'angoisse du lendemain
Mais j'ai jamais vraiment su où aller
J'ai jamais vraiment su où...
Mais dans les solitudes les plus profondes, j'ai cherché à me terrer
Dans les ailleurs les plus lointains, j'irais chercher refuge
Oh sombre monde mécanique, ou mon essence brûle
Pour satisfaire tes vices
Et pleurer contre des vitres en attendant quelqu'un
Souffrir la peur de la perte, l'angoisse du lendemain
Mais j'ai jamais vraiment su où aller
J'ai jamais vraiment su où...
Et je fuis en vain, je fuis en vain la peur le perte du lendemain
Mais j'ai jamais vraiment su où aller
J'ai jamais vraiment su où...