Sans retour à bon port
Changement de décor
Rien ne m'est familier rien ne me rassure
Rien ne m'est familier rien ne me rassure
Ni les visages austères
Ni les rires étrangers
Tous mes regards convergent
Ailleurs dans le passé
Feu de joie, pluie d'été
Et la voix de ma mère
Se faire à la cadence
De l'aube jusqu'à la nuit
Se lever dans le froid
S'endormir dans le bruit
Je ne m'habitue plus
Je ne m'adapte à rien
Je ne m'habitue plus
Je ne m'adapte à rien
Je ne veux pas revivre la même journée sans fin
Nomade pour l'éternité voyageuse sans grand chemin
Ramène-moi à bon port
Sans changement de décor
Ou tout m'est familier ou tout me rassure
Ou tout m'est familier ou tout me rassure
Ici je croise le fer
Des femmes aux yeux d'acier
Des hommes au cœur de verre
Se noient sur du papier
Se lever dans le froid
S'endormir dans le bruit
Je ne m'habitue plus
Je ne m'adapte à rien
Je ne m'habitue plus
Je ne m'adapte à rien
Je ne veux pas revivre la même journée sans fin
Nomade pour l'éternité voyageuse sans grand chemin
Je crois que je deviens
Je crois que je deviens
Voleuse d'instant volés, scélérat sans butin
Je crois que je deviens
Je crois que je deviens
Hors la loi malgré moi, incertaine incertain
Je crois que je deviens
Je crois que je deviens
Nomade pour l'éternité, voyageuse sans grand chemin