Leiv - L'été Lyrics

L'été, le soleil, pourquoi j'me sens encore complètement déprimé
La santé, l'oseille, ça suffit pas, c'est quand j'dors qu'j'me sens le plus exister
Pourtant j'suis pas exilé, pas estropié
Y a pas d'escroquerie l'éternité
M'laisse terrifié
Accro au vide
Comme paralysé
Faut m'analyser
D'vant la télé j'fuis le silence à tout pris

Et si Je cherche le bruit, c'est pour faire taire celui qui s'tapit dans ma tête
Et Si j'flaire l'ennui
Tout me plait de suite
J'tapine des séries comme jamais
Mais c'est pire, ça m'rapproche encore plus
D'une société qui m'étouffe et ne me laissera jamais tranquille
Ca serait mentir si j'disais qu'ma vie est hardcore l'étoffe d'un dépressif sauf le soir
Bourré dans la ville

J'essaie de m'raccrocher
J'essaie de m'raccrocher
J'essaie de m'raccrocher à quelque chose
Dans ma tête cabossée
Dans ma tête cabossée
Des démons des fantômes et des proses
Tourne en rond, des questionnements sans pauses
Un gramme d'obsession, te rend morose
Un zeste de tourment, augmente les doses
Les tribulations naissent puis explosent

L'été, le soleil
Parfois j'ai l'impression qu'mon âme est bloquée en hiver
J'sais pas si revenir en arrière ferait de moi un homme meilleur
J'y pense, puis j'm'y perd
Suade, gout rance et suave
A Outrance j'y touche, et maussade
Douche froide, une danse macabre
Dans ma tête se lance, maux de crâne
J'maquette ca m'élance
Baume mécanique
Décalquant, phrases en italique
Que du quali, pour me calmer
Donne moi quatre temps
J'vais t'en caler

Les ressources comme Catan
Ecrire en caleçon sur le cahier
Alcool et café, pour pas cailler
De mes pensées c'est en bataillant
Qu'j'en cristallise ce que je vais brailler
Comme Annie, ah nan
A tout moment je peux craquer
Comme Anakin, mais j'attends
Les murs du talmen fragiles
Renforcé musicalement
Seul talisman sûre et pratique
Baril de breuvage allemand
Le médicament est l'poison
Comme un poisson dans mon calmant
Y a un pet au bocal nan?
J'deviens loquace, j'vais couper l'son

J'essaie de m'raccrocher
J'essaie de m'raccrocher
J'essaie de m'raccrocher à quelque chose
Dans ma tête cabossée
Dans ma tête cabossée
Des démons des fantômes et des proses
Tourne en rond, des questionnements sans pauses
Un gramme d'obsession, te rend morose
Un zeste de tourment, augmente les doses
Les tribulations, naissent puis explosent