J'essaie de donner du sens à mon grand brouillon
Pourtant, pourtant pressé par le temps
Je me perds dans de petits voyages adolescents
J'entends chaque jour de nouvelles obscénités
J'écoute, les oreilles bouchées
Et je recolle ensemble les morceaux
Le désordre boucle quelques poèmes
Soufflant les mots à ma main
Si seulement je savais ce que j'ai dans la tête
Et la parole universelle m'aiderait peut être
Quand je cherche à me faire comprendre
Sans me couvrir de ridicule
Ou commencer à bégayer