Ce qui tempête la ville
Euphorise les mauvais jours
Allège
Ce qui enflamme le sang
Qui fait dévaler à toute allure
Qui palpite les sens
Celle qui inonde le fleuve
Déforme le souffle d'une voix
Qui givre nos jardins
Celle qui peinture l'aurore
Amarre le jour à la nuit
Qui trompe la noirceur
La neige flambe les vaisseaux
Songes manèges
Déroulez la langue à l'avalanche
Avalez. Vous en raffolerez
J'écrirai les antérieurs
Ouvrirai les carreaux sans heurts
Ceux qui fument à l'intérieur
Et s'arrêtent au milieu de la danse
Qui taisent leurs envies
Ceux qui frissonnent de se voir
Rougir pour une simple caresse
Qui s'abritent sous les toits
La neige flambe les vaisseaux
Songes manèges
Déroulez la langue à l'avalanche
Avalez. Vous en raffolerez
Je laverai les antérieurs
De ce blanc facile à dégriser