Les rues tristes de Montagne Verte m'ôtent ma joie à chaque pas
Je pédale à fond pour fuir ma terre, je sens que le vent passer sur moi
Le temps qui passe coule mes rêves
La gueule remplie de poussière
J'irai chercher avant qu'je crève
Une raison d'avancer vers la lumière
La peur empêche de péter ma bulle, mais j'ai froid et ça pue à l'intérieur
J'ai la flemme d'être somnambule et de me sentir inférieur