Étouffé par les révélations
Déboussolé par la libération
Je ne vois plus rien qui semble à sa place
Ne perçois de loin qu'un ensemble sans grâce
Un monde effondré sans sa fausseté féconde
Perpétuel halluciné, l'irréel m'est trop familier
Descendre loin, se couper de la surface
Ne dépendre de rien, effacer ses traces
Plonger là où les yeux sont inutiles
Méditer une leçon immobile
Sous un ciel de granite, en guise d'étoiles, des stalactites
Je m'emplis par le vide, détruis ma chrysalide