Dix ans qu'on ne s'est pas revus
Dix ans déjà, qui aurait cru
Le même café, la même rue qu'autrefois
Est-ce une bonne idée, je ne sais pas
C'était tellement bien, toi et moi
Les histoires comme la nôtre ne s'oublient pas
Me voilà assis seul à la table du café
Où un jour nos vies, sans prévenir, se sont emmêlées
J'esquive un sourire pensant à ce qu'on a été
Et les souvenirs reviennent soudain par milliers
Les amours restent en nous gravées
Même si on tente d'oublier
Oui, c'est vrai que tu m'as manqué
Mais il faut savoir accepter
Au loin je crois t'apercevoir qui marche sur le trottoir
C'est fou, j'avais presque perdu espoir
La même dégaine, le même sourire, quelques rides pour t'embellir
Il est maintenant trop tard pour s'enfuir
Nous voilà debout devant la table du café
J'embrasse ta joue, même ton parfum n'a pas changé
Je pousse un soupir, tout semble beaucoup trop léger
Et les souvenirs reviennent soudain par milliers
Les amours restent en nous gravées
Même si on tente d'oublier
Oui, c'est vrai que tu m'as manqué
Mais un jour on cesse d'espérer
J'avoue que le son de ta voix résonne encore en moi
Que je cherche souvent tes bras les soirs où il fait froid
Tu es encore plus beau qu'avant, c'en est presque troublant
Nos phrases s'enchaînent en culbutant maladroitement
Nous voilà assis face à face, un peu étonnés
À demi transis, comme si rien ne s'était passé
Je ne sais pas mentir, mon cœur peine à se maîtriser
Et les souvenirs reviennent soudain par milliers
Les amours restent en nous gravées
Même si on tente d'oublier
Oui, c'est vrai que tu m'as manqué
À quoi sert maintenant de nier ?
Dix ans qu'on ne s'est pas revus
Dix ans déjà, qui aurait cru
Le même café, la même rue qu'autrefois