Perdu dans sa tête, l'homme de l'automne butte
Contre des parois qui ressassent, ses morceaux de passé
Ses absences de tact, sa contrefaconde asséchée
Cousu de larmes blanches tout lui revient où qu'il soit, quoi qu'il tente
Du haut de son amour pour une qui ne s'aimait qu'elle
Songeur éperdu qui caresse les mondes dépassés
Pourvu qu'il y repasse, ow, qu'elle y soit, bien qu'il sache
Qu'elle se fout bien de ses doutes, de l'autre côté de ses hanches
Inutile, peut-être de garder dans sa tête
Certains de ces souvenirs funestes, de ces morsures du passé
De celles qui attisent, puis soudain s'amenuisent
Crevant les yeux du malheureux, brûlant
Butté buttant, sur le néant