Si la lumière ne sait que m'éblouir
Et que l'ombre me plonge dans le noir
C'est qu'il n'y a ni mieux, ni pire
Car ils m'empêchent tout deux d'y voir
J'ai le goût de l'amour à la bouche
Partiellement atténué par ce qu'on pourrait appeler l'illégalité
Offerte dans un rouleau d'argent
Si doux qu'épicé, mais jamais aussi sucré
Que les douces lèvres de ma divine dulcinée
Si je me laisse pourrir par les fruits ensorcelés de dame nature, qui me fera mourir
Dans un élan de profondes tortures
Je ne serai plus que le triste souvenir
D'un triste être tristement attristé par ce qu'on pourrait nommer
Comme une peine statistiquée
Une grande douleur au cœur, des millions de petits malheurs
Faisant couler encre et larmes, alarmés par la lame
D'une douleur, durement pénétrée, profondément encrée
Vivre d'une dépendance ou d'une autre
Ce n'est ni saint ni bien
Ce n'est qu'un malheur mitigé
Entre deux destins