Dans le silence
Des espaces infinis
Je n'espère
Qu'entendre ta voix
Sur la Terre aride
Là où les Hommes tuent et meurent
Je te cherche
Aux quatre vents
Dans le néant
Des jours que je noircis
Je me meurs
De toi
Dans la froideur
Des nuits ternes
Tu es l'astre qui brille
Au firmament
Sur ton corps lunaire
Je trouve un repère
Je ferme les yeux et pour un instant
J'arrive enfin à trouver repos à mon calvaire
Je m'assoupis puis je rêve d'un ciel étoilé
Je rêve de nos cœurs constellés
C'est le souvenir de tes mots
Qui me suivra jusqu'au bout de moi
Et s'il est vrai qu'un jour
Nous aurons purgé le Monde
De toute sa beauté
De toute sa pureté
Et s'il est vrai qu'un jour
Nous ne marcherons plus que des terres désolées
C'est dans ton regard gris
Dans tes yeux couleur de pluie
Que je m'exilerai
Mais d'ici-là
Si je m'endors
Berce-moi dans tes bras
Pour me tenir loin de l'effroi
Et d'ici là
Si je flanche
Garde-moi contre toi
Pour me protéger du froid
Et si un jour j'abdique
Conduis-moi
Loin de toute cette horreur
Et si un jour je tremble
S'il te plait fais fuir
Cette affreuse douleur
Et si tu pars
Amène-moi avec toi
Car jamais je ne voudrais être ailleurs
Qu'ici avec toi
Jamais je ne voudrais m'égarer
Autrement que quand tu me sers contre toi
Jamais je ne voudrais mourir ailleurs que dans tes bras
Ailleurs que dans tes bras
Nulle part ailleurs que dans tes bras