O toi, tristesse! Qui habites en moi
Tu es ma douleur et mon ange gardien
Bien que ma moitié, tu t'opposes à ma joie
Qualifiant, à la fois, le mal et le bien
Gens fortunés ou pauvres, tous te craignent, fort
Tu règles et tu guides leurs tempéraments
Semblable à la carie, tu ronges leurs corps
Sans sentiment, tu les malmènes, inlassablement
Ton nom fait frissonner hommes et femmes
Mal invisible, tu pénètres les cœurs
Source de soucis, devenue infâme
Tu renies et tu méprises jusqu'au bonheur