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Le réveil Video (MV)




Performed By: Sinik
Length: 4:00
Written by: Thomas Idir




Sinik - Le réveil Lyrics
Official




J'ai dormi pendant vingt ans
Un jour les anges me poussèrent
À ré-ouvrir mes yeux de poussière
De soit-disant séquelles irrévocables
Deux fois dix ans, coma de niveau 4
J'ai fait repartir l'encéphalogramme
J'ai des flashbacks de mes souvenirs quand j'ai mal au crâne
Le monde n'est plus le même, je vois la mort, des humains effrayés
J'aurais mieux fait de pas me réveiller
Parler des jeunes pour faire du clic
On aura beau tirer des leçons, ils veulent qu'on tire sur du flic
À mon réveil le peuple est déchiré
Les noirs et les arabes ne sont plus désirés
Si t'as une barbe ils te font toutes les misères
Il suffit d'un bouc pour être un bouc-émissaire
Mais que s'est-il passé? Pourquoi la haine? Un jour vous répondrez
On m'a parlé de tours effondrées
T'es pas Jamel ou Zinedine, ils veulent t'immoler
Ils n'aiment que ceux qui marquent des buts ou qui font rigoler
Ne tolèrent pas tous ceux qui rêvent d'un ciel étoilé
Tu peux marcher les seins à l'air, pas la tête voilée
Le monde est connecté, aucune chaleur, choqué de ce froid
Tout le monde se parle, personne ne se voit
Les femmes vont à la salle, poussent comme des bœufs
Toussent des chichas, les hommes sont tous coiffés comme des meufs
Quand j'étais jeune, elles faisaient des bises dans le cou
Maintenant elles sucent des bites en couple
Il paraît qu'on avance et que les portes sont défoncées
Parce que des porcs se font dénoncer
J'écoutais du Wu-Tang et du Mobb Deep presque honoré
Loin de ces mecs aux mèches colorées
Où sont passé le sens et les paroles? Maintenant tout est fade
Je kiffais plus quand j'écoutais Fabe
Vingt ans plus tard j'me sens dépassé
Des gens sur les terrasses se font terrasser
Moi qui aimais la vie, je vois le peuple se faire avaler
Englouti par la peur d'être rafalé
Penser à faire le chiffre, des jeunes ultra vifs
Dealent de la coke, parait que le shit n'est plus lucratif
Ils ont l'air plus violents, je pense aux mères de ceux qu'on enterre
Ça brûle un corps pour un commentaire
La prison a changé, les gamins tombent, ont la rage au ventre
Ils ont les douches et les plaques chauffantes
On cache la vérité pour de jolies stats
Tous des portables, on suit leur vie sur des stories Snap, prison ferme ou passivité?
Racailles ou hommes d'affaires? La justice, boîte à six vitesses
Liberté pour les nœuds de cravate
Taff à la chaîne, sous la robe, tous les juges ont leur bleu de travail
Y a plus besoin de remplir les salles obscures ou le Nikaïa
Connu pour de la merde comme Rémi Gaillard
Aux USA c'est pire, on a vu Trump paraître hésitant, frère un jour Booder sera président
On refuse des migrants, ces pauvres gens souvent mal habillés
Tous ces pays que Total a pillé, les cœurs sont cimentés
La vie est dure alors on l'anticipe
Ouvre les yeux, réveil violentissime

Mesdames et messieurs, mesdames et messieurs
Mesdames et messieurs, mesdames et messieurs
La douleur s'efface quand je ferme mes yeux
La douleur s'efface quand je ferme les yeux
Mesdames et messieurs, mesdames et messieurs
Mesdames et messieurs, mesdames et messieurs
La douleur s'efface quand je ferme mes yeux
La douleur s'efface quand je ferme les yeux
(Quand je ferme mes yeux, ferme mes yeux)
Ferme mes yeux (ferme mes yeux)
La douleur s'efface quand je ferme mes yeux
(Quand je ferme mes yeux, quand je ferme mes yeux)
Mesdames et messieurs, mesdames et messieurs
Mesdames et messieurs, mesdames et messieurs (mesdames et messieurs)
Quand je ferme mes yeux (quand je ferme mes yeux)
Quand je ferme mes yeux (quand je ferme mes yeux)
Ferme mes yeux (ferme mes yeux)
La douleur s'efface quand je ferme mes yeux (quand je ferme mes yeux)
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J'ai dormi pendant vingt ans
Un jour les anges me poussèrent
À ré-ouvrir mes yeux de poussière
De soit-disant séquelles irrévocables
Deux fois dix ans, coma de niveau 4
J'ai fait repartir l'encéphalogramme
J'ai des flashbacks de mes souvenirs quand j'ai mal au crâne
Le monde n'est plus le même, je vois la mort, des humains effrayés
J'aurais mieux fait de pas me réveiller
Parler des jeunes pour faire du clic
On aura beau tirer des leçons, ils veulent qu'on tire sur du flic
À mon réveil le peuple est déchiré
Les noirs et les arabes ne sont plus désirés
Si t'as une barbe ils te font toutes les misères
Il suffit d'un bouc pour être un bouc-émissaire
Mais que s'est-il passé? Pourquoi la haine? Un jour vous répondrez
On m'a parlé de tours effondrées
T'es pas Jamel ou Zinedine, ils veulent t'immoler
Ils n'aiment que ceux qui marquent des buts ou qui font rigoler
Ne tolèrent pas tous ceux qui rêvent d'un ciel étoilé
Tu peux marcher les seins à l'air, pas la tête voilée
Le monde est connecté, aucune chaleur, choqué de ce froid
Tout le monde se parle, personne ne se voit
Les femmes vont à la salle, poussent comme des bœufs
Toussent des chichas, les hommes sont tous coiffés comme des meufs
Quand j'étais jeune, elles faisaient des bises dans le cou
Maintenant elles sucent des bites en couple
Il paraît qu'on avance et que les portes sont défoncées
Parce que des porcs se font dénoncer
J'écoutais du Wu-Tang et du Mobb Deep presque honoré
Loin de ces mecs aux mèches colorées
Où sont passé le sens et les paroles? Maintenant tout est fade
Je kiffais plus quand j'écoutais Fabe
Vingt ans plus tard j'me sens dépassé
Des gens sur les terrasses se font terrasser
Moi qui aimais la vie, je vois le peuple se faire avaler
Englouti par la peur d'être rafalé
Penser à faire le chiffre, des jeunes ultra vifs
Dealent de la coke, parait que le shit n'est plus lucratif
Ils ont l'air plus violents, je pense aux mères de ceux qu'on enterre
Ça brûle un corps pour un commentaire
La prison a changé, les gamins tombent, ont la rage au ventre
Ils ont les douches et les plaques chauffantes
On cache la vérité pour de jolies stats
Tous des portables, on suit leur vie sur des stories Snap, prison ferme ou passivité?
Racailles ou hommes d'affaires? La justice, boîte à six vitesses
Liberté pour les nœuds de cravate
Taff à la chaîne, sous la robe, tous les juges ont leur bleu de travail
Y a plus besoin de remplir les salles obscures ou le Nikaïa
Connu pour de la merde comme Rémi Gaillard
Aux USA c'est pire, on a vu Trump paraître hésitant, frère un jour Booder sera président
On refuse des migrants, ces pauvres gens souvent mal habillés
Tous ces pays que Total a pillé, les cœurs sont cimentés
La vie est dure alors on l'anticipe
Ouvre les yeux, réveil violentissime

Mesdames et messieurs, mesdames et messieurs
Mesdames et messieurs, mesdames et messieurs
La douleur s'efface quand je ferme mes yeux
La douleur s'efface quand je ferme les yeux
Mesdames et messieurs, mesdames et messieurs
Mesdames et messieurs, mesdames et messieurs
La douleur s'efface quand je ferme mes yeux
La douleur s'efface quand je ferme les yeux
(Quand je ferme mes yeux, ferme mes yeux)
Ferme mes yeux (ferme mes yeux)
La douleur s'efface quand je ferme mes yeux
(Quand je ferme mes yeux, quand je ferme mes yeux)
Mesdames et messieurs, mesdames et messieurs
Mesdames et messieurs, mesdames et messieurs (mesdames et messieurs)
Quand je ferme mes yeux (quand je ferme mes yeux)
Quand je ferme mes yeux (quand je ferme mes yeux)
Ferme mes yeux (ferme mes yeux)
La douleur s'efface quand je ferme mes yeux (quand je ferme mes yeux)
[ Correct these Lyrics ]
Writer: Thomas Idir
Copyright: Lyrics © Universal Music Publishing Group

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