Quand le plaisir devient violence,
que l'on ne peut justifier
les manques de son enfance
Quand le plaisir croule dans l'outrance,
que l'on ne peut s'habituer à vivre sans,
quand le plaisir devient contraire à plus savoir la vérité,
la routine de l'abstrait, l'enfer,
vient peu à peu s'évaporer...s'évaporer.
Quand le plaisir devient malaise,
que l'on ne peut s'équilibrer,
garder le cul sur sa chaise
à plus comprendre la société
Quand le plaisir devient substance,
liquide, solide, démesuré,
que l'on ne peut s'habituer
à vivre sans,
Quand le plaisir devient contraire
à plus savoir la vérité,
la routine de l'abstrait, l'enfer,
vient peu à peu s'évaporer...s'évaporer.
Fenêtre ouverte, odeur de pluie,
dans le ciel sont passés des orages,
fenêtre ouverte, je réfléchis,
des sueurs chaudes m'humidifient
J'suis tout à toi, tout à toi.
Quand le plaisir devient atroce,
que l'on ne sait plus si l'on se force
à vivre heureux ou malheureux,
à vivre heureux en malheureux,
quand le plaisir devient forcé
et que l'on se sent obliger... de fuir ...
Quand le plaisir devient migraine
un mélange d'amour et de peine,
enfermé, prisonnier d'un rêve
aux murs étranges, tous déformés,
aux parois blanches,
aux lits défaits.
Fenêtre ouverte, ...