Le soleil caresse le souvenir de ta tête reposée sur mon cœur
De ta main dans la mienne
Des nuits sauvages partagées sans un mot
À écouter le vacarme de nos sentiments
De tes lèvres fières, brûlantes, fébriles
D'un noir de feu et d'encre
De tes cris trop longtemps gardés
Comme une prière, puissante, nécessaire
Comme un hymne à la liberté
Le soleil sourit
Le soleil sourit
Sur les ruines de nos vies
De nos nuits
De l'ennui
Le soleil sourit
Comme une main vermeil cassé
D'orange et d'amour
De paille de velours
Le soleil sourit
Comme un train sur le quai d'une gare
Comme la vie nous force à y croire
Comme un phare dans la nuit noire
Le soleil sourit
Comme une vague d'insouciance sur un corps abîmé
Comme des chaînes qui se brisent
Comme le vent chante sa liberté
Le soleil sourit
Comme le ciel déchiré par le jour qui s'écroule
Le goût d'infini
Tes yeux dans la foule
Le soleil sourit
Et le soleil sourit
Comme des étoiles sur la mer
Comme un rêve oublié
Toi moi le doux l'amer
Et le soleil sourit
Comme si le poids du monde n'était plus qu'un souvenir
La lumière prend son temps pour te montrer l'avenir
Et j'aimerais tant t'aimer que je ne saurais l'écrire
Et le soleil sourit
Allonge-toi mon amour je panserai tes blessures
J'enroulerai tes névroses dans un grand ciel d'azur
Il reste encore des rêves à notre démesure
Et le soleil sourit
Sur les visages oubliés
Sur la honte et la rancoeur
Sur les vestiges du passé
Le soleil sourit